Tuesday 5 May 2009

Ces tueurs tutsi...


Instrumentalisant la mémoire de la Shoah, ils s'autoproclament victimes d'un génocide au Rwanda. Pourtant, en 1994, ils ont assassiné deux chefs d'Etat africains, des milliers de Rwandais ainsi que des témoins français, espagnols et canadiens. Ils sont aussi soupçonnés d'avoir froidement abattu les parents du chanteur Corneille.

En 1997, ils envahissent la République Démocratique du Congo (RDC) où ils exterminent des milliers de réfugiés hutu. Bénéficiant de l'impunité, ils torturent et violent les femmes à l'Est de la RDC et massacrent plus de 6 millions de Congolais chez eux. Appuyés par des puissances étrangères, ils pillent massivement les ressources minières de la RDC pour les vendre à Kigali. Ces mercenaires de l'horreur ont un nom : les extrémistes tutsi du Rwanda.

Soutenus aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Belgique ainsi que par des multinationales, ils sont devenus les sous-traitants officiels d'une mondialisation sanguinaire en Afrique Noire. A l'instar du ministre français Bernard Kouchner qui soigne ses relations avec le régime tutsi de Kigali et de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, devenu "conseiller bénévole" du dictateur Paul Kagame, le commissaire européen Louis Michel compte désormais parmi leurs soutiens les plus actifs au sein de l'Union Européenne.

L'enquêteur Charles Onana, qui a obtenu de nombreux documents confidentiels de l'Union Européenne et des rapports de la CIA, révèle que, depuis 2005, le président de la RDC Joseph Kabila, serait disposé à partager les richesses de son pays avec le Rwanda ; une curieuse idée émise également par le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy en 2009. Ce document exceptionnel raconte aussi comment l'uranium du Congo a servi à fabriquer la bombe atomique américaine en 1942 et comment le gouvernement américain a formé des extrémistes tutsi pour déstabiliser l'Afrique Centrale sous le regard complaisant de la communauté internationale et des "grandes démocraties".